Aux origines...

Publié le par nicolas

Les paroles s'envolent alors que les écrits demeurent. C’est la meilleure thérapie pour se libérer de souvenirs traumatisants et mieux gérer ses émotions. Un vrai exutoire. C’est dans ce seul but que j’ai d’abord entamé ce roman, pour ressortir des moments difficiles de ma vie. Mais, n’étant pas adepte de ces histoires vraies et témoignages qui m’ennuient profondément, il me semblait illogique d’en écrire un. Je n’aime pas m’étaler sur mes malheurs, j’ai trop de pudeur pour cela. Souhaitant rester fidèle à ce principe, il me fallait donc trouver une autre solution. Aussi, pour brouiller les pistes, l’idée d’intégrer quelques moments autobiographiques à un vrai roman de fiction m’a semblé naturelle. Et autant y mettre des sujets qui me tenaient à cœur. Le 18 iéme siècle  

marque un véritable tournant dans l’histoire de France. Une véritable révolution intellectuelle propre au siècle des Lumières, et ce dans tous les domaines. L’envie de sortir des ténèbres, émerger de l’obscurantisme. Le désir de progrès et de connaissance.

 

 

 

Cette période passionnante qu’est le 18 iéme m’a obligé à faire quelques recherches, lesquelles ont enflammé mon imagination. Mais ne voyez pas là un roman précis et détaillé sur l’histoire de France, une prétention que je laisse volontiers à des personnes beaucoup plus compétentes. Ceci est avant tout de la fiction. Ajouter justement une pincée d’héroïc-fantasy me laisse plus de liberté et d’initiative pour repousser plus loin les limites de ma créativité. Mélange de contes, de mythes et de légendes Nordiques, elle puise d'ailleurs ses racines dans des contes populaires. Au départ, je m’inspire donc des événements qui ont défrayés la chronique entre 1964 et 1967 dans nos belles campagnes françaises, à savoir la légende de la bête du Gévaudan. Il m’a été ensuite facile de la remplacer par d’autres créatures mythiques et maléfiques qui symbolisaient à l’époque une terreur irrationnelle. Puisque le récit est étroitement lié à l’histoire des colonies en Amérique du Nord, autant resté le plus prés possible d’une certaine logique et du folklore canadien. D’où la présence de créatures issus des croyance traditionnelles des tribus indiennes, évoquant une véritable crainte superstitieuse. Tout continent a ses propres démons et ses légendes, et elles occupaient une place prépondérante dans l’esprit craintif de la population. Pour rester proche de la réalité, j’y intègre ensuite des héros tel qu’il en existait à l’époque dans la France d’avant la Révolution française, comme des nobles ou des paysans, des chevaliers, des mousquetaires, des indiens hurons qui ont véritablement combattus aux côtés des colons et soldats du roi lors des guerres franco-anglaises au Nouveau Monde. La frontière entre fiction et réalité est tellement floue…

 

Devant l’abondance de matière à ma disposition, je souhaite donc écrire une grande saga. Si le succès est au rendez-vous bien sûr…

Alors à bientôt... Nico.

 

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C
<br /> <br /> Bonsoir Nicolas,<br /> <br /> <br /> Je ne suis pas très... Héroic fantasy, mais.. Vos idées sont fort intéressantes !<br /> <br /> <br /> Je reviendrais.<br /> <br /> <br /> Capucine<br /> <br /> <br /> <br />
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